Lauréat du prix Roberval !
Notre livre faisait partie des 4 nominés… et c’est lui qui a remporté, ce 17 novembre 2018, le prix Roberval Grand Public !
voir le communiqué de presse de la remise de prix.
Créé en 1986 par l’Université de technologie de Compiègne (UTC), le prix Roberval a la particularité d’être un concours international francophone. Il récompense des œuvres littéraires consacrées à l’explication de la technologie et a notamment salué les livres de Pierre-Gilles de Gennes, Etienne Guyon, Bruno Latour, Claudine Cohen ou Jean-Marc Jancovici.
ægagropiles et posidonies
Dans « Du merveilleux… », Les phénomènes d’enchevêtrements sont illustrés (page 117) par les ægagropiles, des pelotes composées de fibres de Posidonie que l’on peut trouver le long des plages méditerranéennes. Les Posidonies sont des plantes aquatiques qui se fanent en automne et libèrent alors sur les fonds marins une grande quantité de fibres. Elles s’emmêlent et se compactent sous l’action des courants et des vagues avant de se déposer sur les plages sous forme de pelotes compactes.
La tomographie par Rayons X présentée dans la vidéo suivante (tirée de l’article (Structure and mechanics of aegagropilae fiber network de permet de voir par tranches successives la structure en volume de ces pelotes :
On constate que la densité des fibres croit lorsqu’on va du cœur de la pelote vers la périphérie et renseigne sur le mécanisme de l’enchevêtrement.
Cette étude, comme le suggèrent les auteurs, ouvre des perspectives pour la manufacture de matériaux constitués de fibres enchevêtrées
http://www.pnas.org/content/114/18/4607
(rédigé avec l’aide de P.Le Gal et S. Moulinet)
On en parle à France Culture (novembre 2018)
On a parlé de notre livre dans La Conversation scientifique d’Etienne Klein (le 10 novembre 2018) avec notre collègue Fréderic Léchenault, spécialiste de la physique fascinante qui se cache dans…le tricot.
dans Pour La Science (Nov 2018)
une critique du livre est parue dans le numéro de Novembre 2018 de la revue Pour La Science.
Des toiles d’araignées au palais de Tokyo (Paris)
Il y a actuellement une très surprenante exposition au palais de Tokyo de l’artiste Tomás Saraceno, On Air. Cet artiste est fasciné depuis son enfance par l’architecture des toiles d’araignées, qu’il nous invite à regarder littéralement sous une lumière nouvelle.
En effet, la première salle de l’exposition, entièrement plongée dans le noir, montre une série de fragiles toiles qui sont les seuls éléments éclairés, fils blancs sur fond noir: sortis de leur contexte de grenier, ces objets nous apparaissent alors comme des structures vraiment remarquables.
Si nous avons dans le livre parlé surtout de la mécanique des différents fils, ici on peut prendre la mesure de la diversité étonnante des structures fragiles, car ces toiles mixtes ont été bâties de façon collaboratives par des araignées d’espèces différentes. Etonnant !
Nominé pour le prix Roberval 2018
Le livre est retenu dans la liste des 4 finalistes pour le prix Roberval 2018 dans la catégorie « grand public ».
La cérémonie de remise des prix aura lieu le 17 novembre 2018 au Théâtre Impérial de Compiègne. Pour participer, merci de s’inscrire sur le lien: http://prixroberval.utc.fr/invitations_ceremonie.php
La Croix (24 octobre 2018)
peut être consultée ici : La dernière page
Une autre forme de voute en coque inversée
Le chapitre intitulé les voutes d’Azay le Rideau présente en dernière partie – un navire à l’envers –l’usage de bateaux de pêche renversées pour recouvrir des pittoresques habitats de ce village du Pas de Calais Equihen plage, baptisé le pays des quilles en l’air.
Et bien, cette structure très typée en coque inversée a aussi une origine bien plus ancienne et sans rapport direct avec une coque de bateau.
Elle est l’œuvre d’un architecte de la renaissance, Philibert Delorne. On retrouve encore des exemples de ces voutes aussi dites de toit en carène ou de charpente à la Philibert Delorne (chercher sur la toile : voute a la philibert)
J’ai pu faire visiter à un de vos auteurs un exemple d’une telle voute dans un village proche de chez moi sur la cote normande. Que ce soit la vue de l’extérieur ou de l’intérieur auquel les propriétaires nous ont aimablement donné accès, cette voute qui ouvre l’espace intérieur mérite bien ce qualificatif d’élégance que met en avant votre livre .
De façon un peu plus technique cette construction de voute évite d’avoir recours à de grandes poutres qui étaient rares mais sont réalisées à partir d’arbalétriers (décrits dans votre ouvrage) courts et cintrés .Le problème majeur reste celui de la pose des tuiles sur le toit.
Philippe O.
Conférence expérimentale à Rennes (le 25 septembre 2018)
Nous avons présenté une conférence expérimentale le mardi 25 septembre 2018 à 20:30, Salle Hubert Curien, aux Champs Libres à Rennes
Comment réapprendre à voir le monde ?
De nombreux objets nous sont parfois si familiers que nous n’y prêtons pas attention. L’émerveillement devant l’élégante forme d’un drapé, d’une voûte, d’une pomme de pin, voire d’une affiche déchirée, est-il réservé aux rêveurs? Quels sont les mécanismes physiques mis en jeu dans la construction d’un pont en herbe, la tenue mécanique d’un édifice, ou la solidité de la nacre ?
Trois physiciens nous révèlent les mécanismes qui régissent l’impalpable beauté du quotidien.